Enquête réalisée par téléphone du 14 au 27 septembre 2011 auprès d’un échantillon national représentatif de 500 artisans du bâtiment d’entreprises de 0 à 5 salariés (gros oeuvre, second oeuvre technique et autres seconds oeuvres) selon la méthode des quotas (sous-secteur d’activité, taille de l’entreprise et région d’implantation).
Bilan
Même si les coûts d’investissement engendrés par les mesures issues du Grenelle de l’Environnement, semblent toujours convenir aux artisans du bâtiment (60% d’entre eux estiment que ces dépenses seront faibles alors que seuls 25% craignent qu’elles ne soient élevés) seuls 35 % d’entre eux considèrent encore ces mesures comme une « opportunité ».

Malgré une sensibilité au développement durable assez importante, les artisans du bâtiment n’ont toujours pas la volonté d’obtenir des labels ou des certifications qualité environnementale : seuls 5% des artisans déclarent que leur entreprise en bénéficie, 16% envisagent d’en obtenir dans les deux prochaines années et 76% n’envisagent pas à l’heure actuelle d’en obtenir.
Une prise en compte du développement durable en recul de 10% :
- Le tri sélectif (83%)
- L’amélioration des conditions de travail et le bien-être des salariés (54%)
- L’utilisation de produits de construction bénéficiant d’un label écologique (50%)
- L’utilisation de fournitures de bureau issues du recyclage (49%)
- Des mesures visant à économiser la consommation d’électricité (48%)
- Des mesures visant à économiser la consommation d’eau (42%)
- L’utilisation de modes de transport "propres" ou en commun lors des déplacements professionnels (18%)
Ce sondage révèle également une frilosité des artisans du bâtiment en matière de recrutement, seuls 12% envisagent d’embaucher au cours des deux prochaines années.
Les chantiers “éco-construction” peinent toujours à se généraliser.
