Extraits de l’article
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Les deux instituts expliquent l’intérêt d’une telle étude par le fait qu’on ne connaît pas encore la réaction de ces équipements au feu et « s’il existe en France des normes à respecter par les fabricants sur les produits photovoltaïques (normes internationales CEI 61251, CEI 61646), aucun document de prescriptions techniques d’installation et d’utilisation n’est à ce jour disponible, en dehors des préconisations contenues dans les descriptifs produits mis à disposition par les fabricants ».
Test en laboratoire d’échantillons de panneaux photovoltaïques de type amorphe
L’impact toxique des émissions de fluorure d’hydrogène issues de la combustion des cellules photovoltaïques peuvent être considéré comme négligeable
Test sur maquette d’un habitat particulier (un avec et l’autre sans panneau)
La présence du panneau semble jouer un rôle dans l’augmentation rapide des températures observées dans les combles (des températures critiques pour les occupants sont atteintes plus tôt).Selon les deux instituts, ce comportement est dû au caractère combustible de l’étanchéité. Ainsi, il s’avère « nécessaire de ne pas limiter les recommandations sur la sécurité incendie au panneau photovoltaïque lui-même, mais à l’ensemble du dispositif qui modifie l’installation accueillant le panneau ».
Par ailleurs, l’étude relève que lors de l’essai, « de nombreux débris de verre sont tombés du toit, phénomène qui doit être pris en compte pour assurer la sécurité de ces installations ».