Label BBC Effinergie : un impact important sur les logements | Qualitel

Source : Batiweb 13/03/2012

Cela fait désormais plusieurs mois que le label BBC-Effinergie a commencé à se développer dans le bâtiment. Cela a donné l’occasion à Qualitel, l’un des organismes certificateurs de la qualité de l’habitat, d’observer son impact sur la construction et la mise en œuvre de 251 maisons individuelles et 33 448 logements collectifs. Cette enquête montre plusieurs disparités suivant les régions et le style de bâti (immeuble ou maison).

Les immeubles collectifs et le label BBC Effinergie

Faire le choix d’isoler son bien immobilier depuis l’extérieur est de plus en plus fréquent. Il est vrai que cette solution améliore de façon importante le confort intérieur, tout en permettant d’intervenir sur les ponts thermiques. Aujourd’hui, la proportion des installations est de 55 % dans le logement collectif. Elles sont d’autant plus présentes dans les régions froides (H1b, H1c), tandis que les zones côtières (H2a, H2b) et le secteur méditerranéen (H3) présentent un équipement moindre.

La composition des constructions supportant une isolation par l’extérieur est à 75 % en béton plein, dans des épaisseurs de 16 ou 20 cm. Les autres supports s’avèrent être des blocs de béton ou des briques. Celles-ci sont notamment présentes en grand nombre dans les régions du Nord-Est et du Grand Ouest. Le béton, pour sa part, s’affiche principalement en Région parisienne, dans le Sud-Est et le Centre-Est.

Le cas des maisons individuelles

La moitié des maisons disposent d’une isolation intérieure. Les murs sont principalement conçus en briques (60 %). Les autres modes de construction sont les parpaings (20 %) ainsi que le béton cellulaire (10 %). L’isolation sur ossature bois se retrouve de façon importante dans les immeubles collectifs, de l’ordre de 18 %, principalement dans le Sud-Ouest.

Le label BBC-Effinergie et les installations de chauffage

En France, sans observer les différents climats, le chauffage collectif est à nouveau très présent dans tous les logements collectifs (71 %), venant ainsi remplacer les chauffages individuels.

Ce phénomène s’explique par des besoins en chauffe moins importants que pour un bien individuel, s’adaptant alors à la mise en place d’une chaufferie collective. Celle-ci affiche un rendement global élevé, supérieur à une installation propre à chaque logement. Dans les habitations individuelles, le chauffage est en revanche indépendant. Cependant, des solutions collectives tendent également à se développer (7 % des installations actuelles) ou peuvent être mixtes (4 %).

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