« Malgré un potentiel d’économie d’énergie considérable, les chaudières, les pompes à chaleur (PAC) et les chauffe-eau accumulent les retards. Alors que les textes auraient dû être adoptés il y a plus de 5 ans, ces équipements ne sont toujours pas concernés ni par un règlement d’écoconception, qui fermerait l’accès au marché européen aux produits les plus énergivores, ni par l’étiquette énergie, qui informerait le consommateur sur l’efficacité énergétique du produit qu’il souhaite acheter », explique « Comité liaison énergie renouvelables – Réseau pour la transition énergétique » (Cler), association promouvant les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie.
Le Cler rappelle, comme l’indique LeMoniteur dans l’article « Attendue en septembre, l’étiquette énergie pour chaudières et chauffe-eaux encore repoussée », qu’ « après près de 6 ans de discussions, l’ensemble des parties prenantes pensait apercevoir le bout du tunnel : un vote était prévu à Bruxelles le 14 septembre. Hélas, le lobby de couloir de l’European Heating Industry (EHI) a fini par aboutir à son annulation (...) En dépit des protestations des 25 autres parties prenantes (associations environnementales, associations de consommateurs, industriels, etc.), de nombreux Etats-membres et de ses propres services techniques, le Commissaire en charge de l’énergie Günther Oettinger a de manière inexplicable décidé de sursoir à toute décision ».
Le Cler estime que la commission européenne « doit dès maintenant cesser d’être perméable à certains intérêts particuliers au détriment de l’immense majorité des parties prenantes et de l’intérêt général et rapidement adopter des normes ambitieuses pour les chaudières, les PAC et les chauffe-eau ».