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Cette table ronde nationale pour l’efficacité énergétique, avec phase de concertation entre mi-juin et mi-novembre, devrait aboutir à « un plan d’action de mesures concrètes et quantifiables recueillant un accord le plus large possible des participants ».
La table ronde réunira 7 collèges : l’État, les collectivités locales, les ONG, les employeurs, les salariés, les consommateurs-usagers et les personnalités qualifiées.
3 groupes de travail seront constitués :
- « ménages : comment réduire les factures ? » traitera des mesures d’économies d’énergies réalisables dans l’habitat, les transports et les modes de consommation pour les ménages.
- « entreprises : comment gagner en compétitivité ? » touchera les secteurs de l’énergie, des transports, du bâtiment, de la banque, des bâtiments et l’éco-conception notamment.
- « pouvoirs publics : comment être moteur et exemplaire ? » portera sur l’amélioration des dispositifs autour de la commande publique, l’amélioration de la consommation énergétique des bâtiments et des flottes de véhicule, l’amélioration des politiques d’aménagement et la dynamique des plans d’action locaux.
En matière de bâtiment, « il faut renforcer le dispositif existant », explique Benoist Apparu. Le Grenelle de l’environnement a fixé un objectif de réduction de 38 % des consommations énergétiques d’ici 2020 dans les bâtiments existants ainsi que la généralisation des bâtiments basse consommation en 2012 pour les bâtiments neufs. « Il nous faut améliorer les éco-prêts à taux zéro, améliorer les diagnostics de performance énergétique, diffuser des compteurs intelligents et intégrer le rôle des banques dans l’octroi de prêts », explique-t-il. Le secteur du bâtiment représente 42 % de l’énergie consommée en France.