Ecoquartier de la Cartoucherie à Toulouse : densité et mixité

Source : La Dépêche 03/03/11

Le projet de La Cartoucherie évolue : densité et mixité au programme, avec 4 tours de 16 étages. Une « hauteur intelligente », calculée pour respecter le cahier des charges écologique de ce quartier traversé par le tram et chauffé par l’incinérateur du Mirail. Horizon 2020.

Extraits de l’article

Source : La Dépêche

A l’horizon 2020 (premiers coups de pioche en 2013), l’écoquartier de la Cartoucherie, situé en bordure de périphérique, à proximité de Purpan et Patte d’Oie, abritera quelque 3 000 logements sur 33 ha, 90 000 m² de bureaux et équipements publics et 6 000 m² de commerces.

Sur les anciens terrains du Giat, seules les halles centrales (6 000 m²) sont restées debout, à la demande du Grand Toulouse. Restaurées, elles abriteront un espace culturel : « Nous sommes en discussion avec plusieurs acteurs culturels, indique Régis Godec, adjoint au maire (Vert) chargé des écoquartiers, l’activité devra être en cohérence et ouverte sur le quartier, l’animant en semaine comme le week-end, le jour et en soirée. La Compagnie La Machine, qui produit les machineries de grands spectacles de rue, installée à L’Usine de Tournefeuille et à Nantes, propose d’y exposer leurs machines au public. On étudie aussi la venue éventuelle de Mix’art Myrys, dont les locaux actuels ne sont pas satisfaisants ».

Ecoquartier... C’est aussi le choix de la densité et de la mixité sociale (logements mais aussi activités et salle de quartier, école, crèche, halte-garderie et espace petite enfance place de la Halle, piscine couverte le long de la place Sud). La priorité sera donnée aux transports en commun, au vélo, à l’autopartage et au développement durable, l’incinérateur du Mirail fournissant chauffage et eau chaude.

Régis Godec évoque aussi une « hauteur intelligente acceptée par les Toulousains »... les immeubles s’échelonneront de 3 à 16 étages (une cinquantaine de mètres), pour les 4 tours à l’entrée Ouest du quartier, côté Purpan. « On a travaillé à orienter les plus hauts immeubles afin que l’ombre portée soit réduite au minimum sur les parcelles à leurs pieds », explique Régis Godec.

Avec près de 100 logements par ha, sans compter les gens qui travailleront sur le secteur, on arrive à une densité proche de l’hypercentre et bien plus élevée que celle du Mirail ou d’Andromède (30 logements à l’ha).