Extraits des articles
Selon Jean-Yves Colas, directeur Études et recherches de Cerqual, « ces résultats démontrent que les surcoûts restent limités si l’enveloppe des bâtiments a été bien conçue et que la RT 2012 s’inscrit dans la continuité du label BBC ».
L’étude Cerqual porte sur des simulations concernant huit opérations de logements neufs situées dans différentes zones climatiques.
Ces programmes, tous certifiés « BBC-Effinergie 2005 », ont été analysés par les bureaux d’études thermiques( Tribu Énergie et LBM Énergie) et par un économiste de la construction.
L’étude a évalué les montants des modifications à apporter au bâti : les résultats révèlent que les sur-investissements induits par la RT 2012 restent « limités », et ce, quelles que soient les solutions énergétiques utilisées par les bâtiments (gaz, électricité, pompe à chaleur etc.). Les sur-investissements varient en effet de 0,5 à 3,5 % au maximum.
Les surinvestissements ont plusieurs origines :
- des coûts liés aux exigences de moyens (respect minimal de la règle des 1/6 pour l’accès à l’éclairage naturel, et la mise en place d’un comptage)
- des coûts dus au renforcement sur l’enveloppe pour les solutions électriques (panneaux rayonnants et eau chaude sanitaire thermodynamique individuelle et collective).
Concernant les effets sur les modes de construction, l’étude souligne qu’il n’existe pas d’infaisabilité technique pour passer du BBC 2005 à la RT 2012.
Elle exhorte en outre les professionnels du bâtiment à exploiter au maximum les qualités bioclimatiques des sites et à vérifier que les compétences techniques nécessaires sont présentes localement.