Extraits de l’article
Dans ce livre blanc où plusieurs pneumologues s’expriment, l’un d’entre eux, Denis Charpin, Chef du service de Pneumologie de l’Hôpital nord de Marseille, ... précise qu’ « aucune étude ne met en évidence le type de matériau de construction utilisé et le degré hygrométrique du logement ».
Pour lui, comme pour son confrère de Strasbourg, le professeur Frédéric De Blay, la moisissure dans les bâtiments est un problème de santé publique... l’excès d’humidité, concernant près de 50% des bâtiments, est le défaut le plus fréquemment rencontré dans les bâtiments.
Un défaut obligeant un rapprochement du monde médical et celui du bâtiment... « Le corps médical ne doit pas se contenter de prescrire des traitements. Il doit se rendre aussi dans les logements pour voir les sources de la pathologie ».
1 personnes sur 3, nées après 80, est allergique
1 logement sur 2 présente des problèmes d’humidité
1 logement sur 5 en France n’a aucun système de ventilation
A la veille de la RT 2012, ... en renforçant l’étanchéité de l’enveloppe intérieur, il faut d’autant plus veiller à évacuer « la soupe » de composant allergiques, voir cancérigène comme pour le formaldéhyde, en dehors du bâtiment.
« il faut créer un métier de la ventilation, pour l’installation et l’entretien. Il n’est plus possible de voir un électricien installer une VMC. »
« Il faut que les artisans se rendent compte qu’il ne s’agit pas d’une mode pour parisien », Frédéric De Blay constate également que la sensibilisation sur la qualité de l’air intérieur reste au niveau des fédérations mais n’arrivent pas à redescendre jusqu’aux artisans.