« 67 quartiers anciens sont concernés, 789 immeubles ont été identifiés, ce qui représente environ 4.000 logements dont 80 % sont situés dans le centre-ville de Toulouse », indique Stéphane Carassou, en charge de l’habitat et de la cohésion sociale à Toulouse Métropole.
Par ailleurs, l’habitat en mauvais état est assez diffus dans la ville et plus aucun quartier n’apparaîtrait comme vétuste.
L’étude pointe dans l’agglomération 385 immeubles en état moyen, 322 en mauvais état et 82 en très mauvais état.
Une fois le diagnostic posé, c’est le principe du donnant-donnant qui s’appliquera. Sera proposé aux propriétaires-bailleurs un accompagnement dans la réalisation des travaux avec une majoration des aides de l’État s’ils s’engagent ensuite à louer leur bien avec un loyer social. Des majorations qui s’échelonnent entre +10 % et +35 %, qui s’ajoutent aux aides déjà distribuées par l’Agence nationale de l’habitat (ANAH).