L’employeur est tenu, de manière générale, de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé de ses salariés en tenant compte des conditions climatiques. Il doit en outre évaluer puis consigner dans le document unique le risque « fortes chaleurs » lié aux ambiances thermiques, et bâtir un plan d’action de prévention. L’employeur doit aussi informer le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) des mesures à mettre en œuvre en cas d’épisode de canicule. Dans la mesure du possible, il doit aménager les postes de travail extérieurs : prévoir des zones d’ombre ou des aires climatisées. Dans les locaux fermés, l’employeur est tenu de vérifier l’état de la ventilation et sa conformité à la réglementation. Dans les locaux à pollution non spécifique (ceux ne faisant pas l’objet d’une réglementation spécifique), l’aération doit être assurée par ventilation mécanique ou par ventilation naturelle permanente.
Obligations propres au BTP
Sur les chantiers, les conditions météorologiques doivent être vérifiées chaque jour afin d’évaluer le risque. La vigilance est impérative dès que la température atteint 30°. Le chantier doit être assez approvisionné en eau pour en fournir trois litres par jour à chaque salarié. En cas de conditions climatiques potentiellement dangereuses, un abri ou des aménagements du chantier doivent permettre aux salariés de se mettre en sécurité.
Organisation du chantier
Pour protéger les salariés des rayons ultraviolets (UV) et de la chaleur, il est recommandé d’adapter l’organisation du travail en limitant la durée d’exposition aux heures les plus chaudes, en commençant la journée plus tôt et en prévoyant des pauses plus longues.