Réaménagement du petit Bois de Bellefontaine | Toulouse (31)

Le texte est extrait du site de l’observatoire de la prise en compte de l’eau dans les projets d’aménagement (Agence de l’eau Adour-Garonne & Auat).

Description

Dans le cadre du Projet de Renouvellement Urbain (PRU) de Bellefontaine, situé dans le vaste complexe urbain du Mirail, le projet de requalification a vocation à renforcer les espaces publics et offrir un cadre de vie attractif. Le projet de revalorisation est fondé sur une valorisation des traces historiques et géographiques, sur l’appropriation nouvelle des espaces par les habitants et sur un projet de nature en ville. Le quartier, installé le long de la Margelle de Garonne, est remis en scène en s’appuyant sur ce patrimoine géographique, architectural (ancien pigeonnier construction Candilis), végétal (le bois de Bellefontaine), et hydraulique (différentes sources acheminées par l’aqueduc romain de la Reine Pédauque) en créant différents belvédères qui offrent des points de vue variés, des espaces de jeux intergénérationnels et de nouveaux cheminements vers les quartiers environnants. Une promenade Nord-Sud relie la place publique commerciale du métro à une place publique organisée sur plusieurs niveaux effaçant la présence de dalles.

Motivations

  • L’histoire des lieux (présence de l’aqueduc romain) ;
  • Les enjeux environnementaux d’une gestion alternative des eaux pluviales réintégrées au cœur du quartier de Bellefontaine ;
  • La richesse des milieux écologiques associés ;
  • Les ambiances et des aménités créées ;
  • La présence de l’eau comme élément fédérateur et apaisant au sein d’un aménagement.

Données techniques

Un bassin à ciel ouvert a été créé pour la gestion des eaux de ruissellement du parc et les eaux de toitures des nouvelles opérations de logements. Ce bassin se connecte au réseau des bassins du quartier et alimente les grandes pièces d’eau du quartier. Les bassins existants de Candilis sont revalorisés et associés au réseau créé. Les nouveaux bassins ont une vocation esthétique et technique et l’eau est traitée en phytoépuration. Ils longent la promenade centrale et sont plantés par masses. Lors de fortes pluies, le bassin Sud permet de stocker les eaux. Une oxygénation des eaux est prévue grâce à la circulation de celles-ci à travers les différents bassins. Le long des cheminements des noues ont été mises en place pour récolter les eaux de surfaces et les faire cheminer à travers le parc vers le bassin paysager. Trois ans après la mise en service de ces aménagements, la prolifération de roseaux et de déchets dans le plan d’eau principal a été observée par les services gestionnaires questionnant la transformation de ces espaces en noues plantées.

Zoom sur l’imperméabilité des sols

La métropole toulousaine reste sensible à la question de l’imperméabilisation des sols dans ses projets d’aménagement.

Place publique

Photo : Urbicus

Aire de jeux en bois

Photo : Urbicus

Jardins d’eaux

Photo : Urbicus

Jardins d’eaux

Photo : Urbicus

Espace piéton le long des jardins d’eaux

Photo : Urbicus

Vue sur les tripodes et les nouveaux jardins d’eaux

Photo : Urbicus

Situation géographique

Chiffres-clé

  • 5 hectares de superficie de parc
  • 300 arbres plantés
  • 10 000 m² de bosquets plantés
  • 2 campagnes de parrainage d’arbres réalisées.
  • 4 aires de jeux pour enfants
  • 1 place publique de 4500 m²
  • 1 city stade

Enveloppe financière
6,1 millions d’euros HT (le coût de la prise en compte de l’eau est intégré au projet global)

Calendrier
 Ateliers de concertation depuis 2009
 Livraison en juillet 2017

Fiche projet financée avec le concours de :