Extraits de l’article
Le commissaire en charge de l’Energie Günther Oettinger a ainsi exposé mercredi une stratégie en « deux temps » pour inciter les Etats à respecter leurs engagements. « Dans un premier temps, pendant les années 2012 et 2013, nous laissons les Etats agir avec des mesures volontaires. Mais si nous ne constatons aucun progrès significatif à la fin de l’exercice, alors nous mettrons en place en 2014 des mesures contraignantes », a-t-il expliqué.
Le bâtiment est évidemment le terrain d’action privilégié grâce aux techniques d’isolation.
Voici les mesures phares proposées par la Commission :
- l’obligation légale, pour tous les États membres, d’établir des plans d’économie d’énergie
- un secteur public qui doit donner l’exemple : favoriser la pénétration sur le marché de produits et services économes en énergie, par l’obligation légale qui leur incombera d’acheter des bâtiments, produits et services à faible consommation d’énergie
- des économies d’énergie importantes au niveau des consommateurs : accès aisé et gratuit aux données relatives à leur consommation en temps réel et à leur historique de consommation, établies à l’aide de compteurs plus précis
- entreprises : les PME seront encouragées à se soumettre à des audits énergétiques
- efficacité de la production d’énergie : la proposition prévoit un contrôle du niveau d’efficacité des nouvelles capacités de production d’énergie
- transport et distribution de l’énergie : imposer aux régulateurs nationaux de tenir compte de critères en la matière dans leurs décisions, notamment lorsqu’ils approuvent les tarifs de réseaux.