Lancement d’un observatoire national de la précarité énergétique

Source : AULH, Le Moniteur, Plan Bâtiment Grenelle 01/03/11

« 13 % de foyers dépensant plus de 10 % de leurs ressources pour se chauffer » : cet observatoire doit permettre de mieux mesurer les phénomènes de précarité énergétique et d’assurer le suivi des aides financières publiques et privées apportées aux ménages précaires, ainsi que le suivi des actions, des initiatives locales ou nationales, pour en mesurer les impacts et en partager les expériences.

Extraits des articles

« Cet observatoire est une opération partenariale qui sera présidée par Jérôme Vignon, également à la tête de l’Onpes, lui-même épaulé par l’Ademe, qui a mené les travaux préparatoires et qui assurera le secrétariat de l’Observatoire sans oublier l’Anah qui finance et inspire l’ensemble de l’opération », explique Nathalie Kosciusko-Morizet. Elle ajoute que la création de l’observatoire faisait partie des préconisations du rapport « Précarité énergétique », présenté par Philippe Pelletier, le président du comité stratégique du Plan Bâtiment Grenelle, le 6 janvier 2010.

Jérôme Vignon explique que sa feuille de route comprend deux axes principaux : la mise au point d’un ensemble d’indicateurs de la précarité énergétique les plus exhaustifs possible et la création d’un centre de ressources pour mettre en commun les connaissances des différents acteurs (ministères, Insee, associations, bailleurs, GDF Suez, EDF,…).

L’observatoire doit aussi venir en appui du plan national de rénovation des logements, lancé en janvier 2010, et mené notamment par le Plan Bâtiment Grenelle et l’Anah.
Benoist Apparu souligne le recentrage des aides de l’Agence vers les propriétaires occupants modestes, le développement de l’éco-PTZ, du crédit développement durable et le lancement du programme « Habiter mieux » : « 10 conventions ont déjà été signées et 71 sont en cours de négociation », précise le secrétaire d’État au Logement ajoutant que l’Observatoire sera aussi en charge d’évaluer si les actions menées se sont bien soldées par des économies d’énergie.

Réaction de la CLCV (Consommation logement cadre de vie)

Source : AULH 02/03/11

« il est plus urgent d’agir que d’observer »
Pour l’association, les causes de la précarité énergétique « sont largement identifiées ».
Rappelant que cette précarité touche 3,5 millions de ménages consacrant plus de 10 % de leurs ressources au paiement de leurs factures d’énergie, la CLCV souligne qu’elle fait depuis de nombreuses années des propositions pour agir sur l’ensemble des causes listées et en particulier enrayer la progression des prix de l’énergie parallèlement à « des mesures d’aide à l’investissement permettant de réduire les consommations ».

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